samedi 7 avril 2007

Ségolène Royal rêve du plus gros score possible le 22 Avril


LEZIGNAN-CORBIERES, Aude (Reuters) - A quinze jours du premier tour, Ségolène Royal a appelé samedi les électeurs à se mobiliser massivement pour "faire le plus gros score possible" dès le 22 avril.

"La France mérite beaucoup mieux que ce qu'elle a et tous ensemble nous allons lui donner vraiment ce qu'elle mérite", a déclaré la candidate socialiste à la présidentielle lors d'un meeting en plein air au terme d'une tournée de trois jours dans le Sud-Ouest.

"Pour construire la France présidente que nous voulons voir gagner bientôt" il faut faire "le plus gros score possible dès le 22 avril prochain. Je compte sur vous!", a-t-elle lancé à près de 2.000 personnes installées sous les pins à Lézignan-Corbières (Aude).

Un appel indirect au "vote utile" face à une gauche de la gauche qui a redonné de la voix ces derniers jours sur le projet de "contrat première chance" de la candidate.

"Inventons et construisons ensemble une France rassemblée et fière d'elle-même!", a-t-elle poursuivi lors de sa dernière "rencontre populaire" avant un break de deux jours pour cause de week-end pascal.

Avant le premier tour, Ségolène Royal doit encore tenir trois meetings nationaux, à Metz mercredi prochain, où elle entend parler de politique étrangère, à Nantes le 17 avril pour un discours sur les institutions puis à Toulouse le 19 avril aux côtés du Premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero.

Samedi, seule en scène devant un grand rideau "L'Aude avec Ségolène", la candidate a décliné les principaux points de son "pacte présidentiel": éducation, emploi et lutte contre la vie chère et ponctué son discours d'une quarantaine de minutes d'un combatif "Oui, je veux la victoire!".

Jeudi soir, lors de son plus gros meeting de campagne - 15.000 personnes à Bordeaux - Ségolène Royal a déclaré qu'elle ne répondrait plus aux "attaques" de la droite pour se consacrer exclusivement à la bataille projet contre projet.

"LE CANDIDAT DE LA DROITE"

"La lutte contre l'agressivité verbale, ça se fait aussi par l'exemple", a-t-elle plaidé dans le Languedoc, devant des partisans venus en famille - chaises pliantes pour les anciens, poussettes et couvertures dans l'herbe pour les bébés.

Elle a de nouveau dénoncé les dernières propositions de Nicolas Sarkozy, désigné sous le seul vocable de "candidat de la droite" comme la "TVA sociale" ou les "franchises médicales" qui sont à ses yeux "la première étape de la privatisation de la sécurité sociale".

Après le début de polémique suscitée par son "contrat première chance" pour les jeunes sans qualification, elle a défendu son droit à "bousculer les tabous" pour remporter la "bataille" contre le chômage des jeunes, à "avoir de l'imagination avec pour seul guide la volonté de résoudre rapidement les problèmes qui sont posés".

"Tout doit être essayé, tout doit être fait", a-t-elle insisté au lendemain d'une vigoureuse explication de texte sur le nouveau dispositif dont le contenu a fluctué au gré de la semaine passée.

A son arrivée après un déjeuner avec des viticulteurs du Pays d'Oc, Ségolène Royal s'est offert un bain de foule pendant que les responsables du PS local "chauffaient" un public installé en plein soleil.

Visiblement très détendue après la fébrilité des derniers jours, elle a attendu son tour en jetant un oeil derrière le rideau, riant avec son staff et complimentant des jeunes qui arboraient un t-shirt sur lequel on pouvait lire "La France présidente" en surimpression sur les contours d'un hexagone.

Son allocution terminée, elle a été rejointe sur scène par des dizaines de jeunes en t-shirt bleus, blancs et rouges.

Tenant un enfant par la main, la candidate qui reste d'ordinaire droite comme un i à l'écoute de la Marseillaise a esquissé un pas de danse au son disco de son nouvel hymne de campagne.

Ségolène Royal à Lézignan-Corbières

Je ne veux plus de cette France de l'affrontement, je veux une France de la réconciliation




Lors d’un déplacement à Lézignan-Corbières, Ségolène Royal a souhaité "une France rassemblée.

Non, je ne veux plus de cette France de l'affrontement, je veux une France de la réconciliation.

Je veux avec vous une France qui fasse reculer (...) ce système qui dresse les gens les uns contre les autres, les fonctionnaires contre ceux qui ne le sont pas et qui sont désignés du doigt, les grévistes contre ceux qui ne le sont pas et qui sont désignés du doigt, ceux qui auront le droit de faire des heures supplémentaires et ceux qui ne l'auront pas, ceux qui pourront continuer d'accéder à la santé et ceux qui ne le pourront plus, ceux qui vont bénéficier des allégements fiscaux en haut de l'échelle et ceux qui seront obligés de payer de leur précarité les nouveaux cadeaux fiscaux que la droite promet.

Je ne veux pas non plus d'une France de l'assistanat, je veux qu'avec chaque droit nouveau, il y ait une obligation nouvelle et que les droits et les devoirs soient les mêmes pour tous, que les puissants ne puissent pas s'en affranchir.

La lutte contre la délinquance, ça se fait aussi par l'exemple, la lutte contre toutes les formes de brutalités, ça se fait aussi par l'exemple, la lutte contre l'agressivité verbale, ça se fait aussi par l'exemple.

Construisons ensemble une France rassemblée et fière d'elle-même".

vendredi 6 avril 2007

Bruno Julliard à propos du contrat première chance.





Le contrat première chance est le meilleur moyen pour permettre aux jeunes d'accéder à l'emploi.




Le président de l'Unef, syndicat étudiant leader de la contestation du CPE, Bruno Julliard, se dit "satisfait des clarifications" apportées par l'équipe de Ségolène Royal sur son "contrat première chance".

"On avait toutes les craintes sur ce contrat, qui pouvait être un nouveau contrat de travail, pouvait créer une période d'essai spécifique pour les jeunes ou se traduire par une sous-rémunération: sur l'ensemble de ces points, elle a clarifié ses positions".

"C'est un dispositif intéressant qui va permettre que des jeunes non qualifiés puissent accéder à un contrat de professionnalisation ou de qualification, c'est le meilleur moyen pour leur permettre d'accéder à l'emploi".

Dominique Meda, sociologue du travail à qui Ségolène Royal a commandé un rapport sur ce contrat à l'adresse des jeunes sans qualification, précise qu'il s'agira d'une "convention de parcours" conclue entre une région, une entreprise de 10 à 20 salariés et un jeune, rémunéré par la collectivité pendant un an..

Quand un candidat se trouve en difficulté, il affronte !


Jack Lang estime que Nicolas Sarkozy n’aurait pas dû annuler sa visite à la Croix Rousse.


"Le fait qu'un candidat aspirant à la présidence de la République ne puisse accéder à un territoire de la République montre à quel point ce candidat est un candidat de division, d'affrontement, et n'est pas en mesure d'être, le jour venu, le président de tous les Français".

"Vous avez une situation qui est absolument extravagante, d'un candidat à l'élection présidentielle qui prétend représenter la France, qui suscite là où il va des protestations, des manifestations, et il n'ose pas lui-même affronter ces manifestations. Quand un candidat se trouve en difficulté, il affronte !"

"Ségolène Royal, croyez-moi, s'il advenait une telle situation, affronterait", ajoute Jack Lang tout en assurant que" partout où elle va, elle est accueillie avec chaleur, avec amitié, avec enthousiasme".

Le candidat de l'UMP a annulé, jeudi, une visite dans le quartier de la Croix-Rousse, dans le centre de Lyon.

Réactions au meeting de Bordeaux

Najat Belkacem rvient sur l'annulation de la visite de Nicolas Sarkozy à la Croix Rousse


On ne devient pas Président de la République en dressant les Français les uns contre les autres.

"Nous savions déjà que Nicolas Sarkozy était interdit de séjour dans la plupart des quartiers populaires de notre pays. Hier, c'est à la Croix-Rousse, au coeur du centre-ville historique de Lyon, que Nicolas Sarkozy a dû renoncer à se rendre".

La Croix-Rousse, quartier historique de travailleurs - les "Canuts" -, "n'est ni de droite, ni de gauche. C'est un quartier de France comme tant d'autres, où l'on refuse que les idées de Nicolas Sarkozy viennent menacer un équilibre patiemment construit au fil des années par les élus locaux, les responsables associatifs et les citoyens".

"On ne devient pas Président de la République en dressant les Français les uns contre les autres", ajoute Najat Belkacem dont le communiqué est intitulé : "Lyon, encore un territoire perdu pour la République de Nicolas Sarkozy?".

Les principales mesures du rapport sur les enjeux du numérique

Rapport remis par Michel Rocard et Maurice Ronai à Ségolène Royal

Michel Rocard a remis à Ségolène Royal son rapport sur les enjeux du numérique dont le rapporteur était Maurice Ronai : Republique 2.0 : vers une société de la connaissance ouverte.

Ségolène Royal avait demandé, il y a un mois, à Michel Rocard, qui avait joué un rôle déterminant dans la bataille au Parlement Européen contre la brevetabilité du logiciel, d'établir un diagnostic et de formuler une série de propositions. Michel Rocard avait joué un rôle déterminant dans la bataille au Parlement Européen contre la brevetabilité du logiciel.

Le rapport recense 94 recommandations.

Préserver l’espace de libertés qu’est l’internet et rendre effectives les capacités numériques

Jamais autant d’informations, de connaissances et de création n’ont été accessibles à un aussi grand nombre d’individus. Plus important encore, jamais autant de personnes n’ont été en mesure d’exprimer leurs opinions sur les affaires du monde, mais aussi de rendre leurs productions accessibles et réutilisables et ainsi d’en créer de nouvelles. Et pourtant, nous venons de traverser cinq années pendant lesquelles les politiques conduites par le gouvernement ont traité internet et le numérique comme des menaces et non comme une chance. Il faut changer ce regard, reconnaître le présent et prendre le parti des possibles.

1. Dans les politiques qui seront conduites pendant le mandat présidentiel, le respect des libertés fondamentales constitutives d’internet devra être une préoccupation constante.”

Reprendre pied dans l’économie numérique

Le Web a créé des millions d'emplois sans avoir présenté de business plan. L'Europe est insuffisamment présente dans l’économie du logiciel et dans les secteurs à très haute valeur ajoutée que sont les services sur internet et plus généralement les services et les outils destinés aux personnes. Elle ne peut pas se permettre de manquer les prochains rendez vous technologiques. Il faut inverser la tendance. L'État doit apprendre à jouer un rôle d'animateur stratégique.

2. Se doter d’un capacité d’investissement sratégique, mettre en œuvre une politique du logiciel

3. Créer un écosystème favorable à l’innovation : aider les PME et les nouveaux acteurs, dynamiser le dispositif des pôles de compétitivité, mettre en place un cadre de régulation ouvert et non-discriminant.

Le numérique, une chance pour la culture

Internet, le numérique, le P2P bousculent les règles et les situations. Ils apparaissent comme un désordre avant de montrer la richesse de ce qu’ils produisent : des capacités nouvelles d’échanger, de recommander, de s'exprimer, de créer. La frontière qui séparait nettement usagers et créateurs devient floue. Les industries culturelles doivent apprendre à vivre dans un écosystéme numérique où les oeuvres circulent et où les créateurs ont la capacité d'atteindre des publics étendus et de faire vivre leurs oeuvres. L’Etat peut les accompagner dans cette transition. Les musées et les bibliothéques doivent prendre le tournant du numérique, numériser leurs collections et développer une offre culturelle numérique.

4. Réexamen de la DADVSI : concilier la liberté des usages et la rémunération de la création.

5. La part du budget de la Culture consacrée au numérique (numérisation, développement d’une offre culturelle en ligne) doit passer, en cinq ans, de 3 % à 10 %.

Faire entrer les services publics dans le XXIème siècle

Les services publics pourraient gagner en efficacité, en proximité du citoyen, en confort pour les agents, à condition de prendre la les technologies numériques par le bon bout. L’informatique publique doit être repensée. Pesante et mal maîtrisée, elle est devenue un handicap pour la modernisation des services publics. Pour permettre l’amélioration continue des systèmes d’information publics, le rapport recommande de s'appuyer sur les logiciels libres et la mutualisation de briques numériques réutilisables.

6. Confier à un Ministre la responsabilité des services au public Ce ministre se verrait rattacher fonctionnellement l’ensemble des services ministériels en charge de l’accueil et du traitement des usagers et directement les services interministériels spécialisés.

7. Création d’une direction des systèmes d’information (DSI) publics, équivalent pour l’administration d’une DSI de groupe.

8. Adoption d’une Charte des systèmes d’information de l’Etat

9. Libérer les données publiques : renoncer aux pratiques malthusiennes de commercialisation des données publiques et permettre leur réutlisation

Education : changer de logiciel

L'Education nationale traverse une crise de massification avec une organisation et des technologies (manuels et tableau noir) issues du XIX eme siecle. Elle pourrait, à condition de repenser ses objectifs, ses méthodes et ses outils gagner énormément de liberté, d'efficacité et de qualité de vie en utilisant mieux les technologies numeriques.

10. Mettre en place (avec les collectivités territoriales) des infrastructures matérielles et logicielles adaptées

11. Encourager les enseignants a créer et partager des ressources pédagogiques numériques

Le progrés numérique pour tous

Dans une société où les ordinateurs et les réseaux sont devenus des moyens essentiels pour communiquer, agir, produire, ce sont toujours les mêmes catégories de populations (chômeurs, personnes handicapées, femmes isolées) qui ont des difficultés à s'approprier ces nouvelles manières de faire et ces nouvelles manières d'être.

Il faut aussi préparer l'avenir, car le haut débit d’hier est le bas débit d'aujourd'hui.

12. Réduire la fracture numérique : porter de 44% à 75% la part de foyers équipés d'un ordinateur et connectés à Internet

13. Engager le chantier du très haut débit … sans creuser une nouvelle fracture entre les territoires . Favoriser le recours aux infrastructures existantes et la mutualisation entre opérateurs. Mettre en place un fonds numérique de soutien aux projets de collectivités

Préserver la vie privée

Les technologies numériques peuvent être mises au service d'une surveillance de tous les instants. Les nouvelles formes de collecte et de traçage, la biométrie, la radio-identification (RFID) la dimension internationale de la collecte, et la valeur marchande attribuée aux données personnelles font surgir de nouveaux risques.

14. Renforcer les moyens de la CNIL et assurer son indépendance

15. Instaurer un contrôle strict des fichiers de police et de sécurité

16. Interrompre et remettre à plat le projet de carte d’identité biométrique

Mettre les outils numeriques au service de la democratie

La démocratie participative permet, selon des procédures formalisées, au public de s'exprimer en aval et en amont des décisions : non pas en créant un référendum permanent, mais en associant mieux les citoyens et les associations à l'élaboration des politiques publiques et à l’évaluation de leurs résultats. L’apport d’internet aux mécanismes de débat public réside dans la possibilité de recueillir un grand nombre d'avis, d’élargir le cercle des "parties intéressées", de donner une visibilité à l’ensemble des points de vue, notamment des points de vue originaux, de conserver et de rendre accessible à l’ensemble des participants la mémoire des débats, enfin, de rendre lisible son évolution.

17. Etendre les procédures de démocratie participative en tirant parti des technologies numériques : placer la Commission Nationale du Débat Public sous l’autorité du Parlement, lui donner les moyens de faire face à ses nouvelles missions.

L'opacité et la technicité du vote électronique rendent impossible son contrôle par les assesseurs et les citoyens. L’utilité et la fiabilité de tels systèmes restent à démontrer.

18. Instaurer un moratoire sur le vote électronique pour les élections politiques.

Un chantier transversal, un pilote interministériel

Ce rapport propose des orientations qui traversent l’ensemble des champs de l’action publique et des départements ministériels. Il dessine les contours de ce que pourrait être un programme d’action gouvernemental.

19. Mise en place d’un programme d'action gouvernemental

20. Création d’un Délégation interministérielle aupres du Premier Ministre.

Communiqué de Michel Sapin, secrétaire national à l'Econnomie et à la Fiscalité.

Projet fiscal de l’UMP : injuste, tout simplement.


Les annonces fiscales formulées aujourd’hui par Xavier Bertrand attestent du caractère profondément injuste et inégalitaire du projet du candidat UMP, quels que soient ses efforts pour le dissimuler.

Nicolas Sarkozy a laissé le soin à son porte-parole de réintroduire ses propositions les plus brutales, celles-la même qu’il avait du « gommer » de son projet.

Xavier Bertrand a donc :

•confirmé la possibilité de déduire de l’ISF les investissements dans les PME (à concurrence de 50.000 euros) et l’abaissement à 50 % du bouclier fiscal, dont l’effet principal est de supprimer l'impôt sur les très grandes fortunes, tout en le maintenant pour les propriétaires plus modestes ;

•réaffirmé la mise en place d’une TVA sociale dès 2008, dont l’effet principal sera de faire payer aux consommateurs l’allègement des cotisations accordé aux entreprises, au détriment du pouvoir d’achat et de la croissance;

•proposé de réduire de 5 points l’impôt sur les sociétés, dont l’effet principal sera de priver l’État de 7,5 milliards d’euros.

Cette dernière proposition est :

•inutile : les profits des entreprises n’ont jamais été aussi élevés que cette année, à tel point qu’ils sont générateurs d’une rentrée d’impôt sur les sociétés en 2006 aussi forte qu’imprévue;

•choquante : face à la faiblesse du pouvoir d’achat des Français(e)s, l’urgence commande d’agir d’abord en direction des salaires;

•contreproductive : l’harmonisation sociale et fiscale ne pourra être réalisée qu’au travers d’une démarche commune, et non des baisses unilatérales.

Quels que soient les va-et-vient de l’UMP, les gagnants et les perdants ne changent pas. L’UMP laisse entrevoir un projet fiscal en tous points comparable à son bilan : des baisses d’impôts pour les ménages les plus fortunés et certaines entreprises florissantes compensées par une hausse des taxes et cotisations, c’est-à-dire des impôts les plus injustes, et qui sont payés par tous les Français(e)s.

Le Parti socialiste rappelle donc son opposition à ces propositions, révélatrices du modèle de société socialement injuste et économiquement dangereux de Nicolas Sarkozy.

Ségolène Royal répond à la FIDL, syndicat lycéen

La confiance suscitera mouvement et projection vers l’avenir, celui où vous avez toute votre place.

Interrogée sur la situation des lycéens sans papiers, Ségolène Royal répond : « Sur ce sujet, j’ai clairement dénoncé la politique menée par le ministre de l’Intérieur et me suis engagée, comme l’ensemble des présidents de région socialistes, à parrainer ceux qui risquaient d’être expulsés. Plus généralement, je souhaite, si la gauche remporte ces élections, que nous menions une politique de régularisation juste et sur critères, qui seront la durée de présence sur le territoire français, la scolarisation des enfants et la possession ou la promesse d’un contrat de travail. Il faut également rétablir la règle des dix ans de séjour sur le territoire français comme critère de régularisation. »

A propos des violences scolaires, elle rappelle « La lutte contre les violences scolaires fera partie de mes priorités si je suis élue. Je compte pour cela intégrer au cursus scolaire un programme d’éducation au respect de l’autre afin de rétablir la civilité et d’apprendre aux enfants une gestion des conflits par la parole et non par la violence. Le renforcement de la présence des adultes dans les établissements en sera un second axe. Le Pacte présidentiel indique également clairement que je souhaite, dans le cadre d’une politique renouvelée en direction de l’éducation prioritaire, doter de moyens supplémentaires les établissements qui rencontrent le plus de difficultés.Plus généralement, les moyens nouveaux que je compte donner aux établissements scolaires (présence renforcée d’adultes, systématisation du soutien scolaire) contribueront à rendre les chances plus égales et à favoriser des conditions de réussite et d’épanouissement susceptibles de diminuer le climat de violence. »

La candidate socialiste s’exprime sur la question de la légalisation du cannabis : « Il convient de poser cette question dans le cadre plus global de la politique que j’entends mener en matière de lutte contre les toxicomanies. Si je ne suis pas favorable à la dépénalisation de la consommation de drogues, je crois qu’il faut sortir de l’hypocrisie et ne pas craindre d’affronter les problèmes tels qu’ils sont. Ainsi, l’alcoolisme chez les jeunes est souvent aussi grave que la consommation de drogues dites douces. La question est donc globale et appelle une réponse de même nature. Personne ne doute de la nécessité des interdictions et des contrôles, mais les renforcer et, surtout, alourdir les peines ne permettra pas de diminuer l’accessibilité et la consommation du cannabis. Il nous faut donc une action publique de prévention et de soutien plus efficace et je m’engage à ouvrir en ce sens un grand débat public et transparent avec tous les acteurs concernés : associations, magistrats, parents, usagers, policiers et médecins. »

Ségolène Royal revient sur ses mesures concernant les jeunes : « Afin de sécuriser l’entrée des jeunes dans la vie active, je souhaite instituer le droit au premier emploi des jeunes, afin qu’aucun ne reste au chômage au-delà d’une durée de 6 mois sans avoir accès à une formation, un emploi aidé ou un tutorat rémunéré. Par ailleurs, 500 000 emplois tremplins seront créés. Je propose également que soit accordé à chaque jeune un prêt à taux zéro d’un montant de 10 000 euros pour l’aider à construire son premier projet de vie. »

" Les électeurs sont, à mon sens, devant un véritable choix de société. En ce qui me concerne, avec le Pacte que je propose aux Français après les avoir longuement et attentivement écoutés, c’est une société plus juste que je défends.

Je veux, à travers mes engagements pour l’emploi, l’école, le logement, la santé, la lutte contre les insécurités, etc. donner une traduction concrète aux idéaux de justice et d’égalité qui sont au cœur de mon engagement socialiste. Une société où chacun a sa place, quels que soient ses origines, son sexe, son orientation sexuelle, son âge ou son handicap, et dont la devise inscrite au fronton de ses mairies correspond à la réalité vécue, est une société solidaire et fortement cimentée. Les libertés individuelles accrues, les nouveaux droits posés, les devoirs clairement définis, les sécurités collectives assurées construiront une communauté dans laquelle le respect de chacun pacifiera les relations et la confiance suscitera mouvement et projection vers l’avenir, celui où vous avez toute votre place. »

Jack Lang a visité un collège des Hauts de Seine

Le choix entre ceux qui veulent asphyxier un peu plus l'école de la République et ceux qui veulent lui donner un nouvel élan est un choix évident


"Il y a deux politiques totalement opposées. Celle proposée par M. Sarkozy, qui vise à la suppression de 125.000 postes d'enseignants au cours des cinq prochaines années, et celle, à l'inverse, de Ségolène Royal, qui vise à faire adopter une loi de programmation pluriannuelle de création d'emplois à hauteur de 120.000 postes et recrutements".

"Le choix entre ceux qui veulent asphyxier un peu plus l'école de la République et ceux qui veulent lui donner un nouvel élan est un choix évident".

L'ancien ministre de l'Education nationale explique qu'il s'est rendu " à la demande de Ségolène Royal", au collège Georges-Pompidou, à Villeneuve-la-Garenne, en grève "en raison de la suppression d'un grand nombre de crédits et de postes". Ce collège est bloqué par des salariés et des parents d'élèves depuis une semaine.

Jack Lang a déplore "les conditions de délabrement de certaines salles de cours", accusant Nicolas Sarkozy, président du conseil général des Hauts-de-Seine, de n'être "même pas capable d'entretenir convenablement les locaux de ce collège et d'autres collèges".

"Quand on voit comment certains départements moins riches font un effort immense pour la totalité de leurs collèges, on est assez choqué que Monsieur Sarkozy fasse aussi peu d'efforts pour les collèges de ce type".

Dominique Strauss Kahn sur RTL





L’action de Nicolas Sarkozy, ça a été de creuser un fossé entre une large partie des Français et la légitime existence des forces de répression.

Dominique Strauss Kahn sur RTL.


Interrogé sur l’omniprésence du thème de la sécurité dans la campagne, Dominique Strauss Kahn répond : « La sécurité est évidemment une question importante, mais quand on en parle comme on en a parlé autour des incidents de la Gare du Nord, par exemple, je pense que l’on ne fait pas avancer le débat. Le débat sur la Gare du Nord, il est intéressant, c’est de savoir pourquoi, finalement, nombre de Français, aujourd'hui, sifflent la police, lorsqu’elle passe. Pourquoi le résultat principal de l’action de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur ça a été finalement de creuser un fossé entre une large partie des Français et la légitime existence des forces de répression. Ça, c’est un sujet de société, grave, et c’est un échec majeur de Nicolas Sarkozy. Ça, il faut en parler. »

Il revient ensuite sur le contrat première chance : « Le problème c’est que nous avons chaque année, 150, 160, 170 000 jeunes qui sortent du système scolaire, sans formation. Ça, c’est un scandale absolu. L’idée de s’occuper des jeunes, ceux qui sont sans qualification, elle est bonne, mais elle n’est pas seulement bonne, elle est indispensable, surtout lorsque, en face, il y a grosso modo 500 000 emplois dans les très petites entreprises, celles qui sont visées justement par cette mesure, et qui ne sont pas pourvues. Donc on a un marché du travail qui ne fonctionne pas, d’un côté 160, 170 000 jeunes, sans qualification, et au chômage et de l’autre côté 500 000 emplois possibles, qui ne trouvent pas à être remplis, à être pourvus, dans les TPE, dans les Très petites entreprises. »

« De la même manière que nous avons réussi avec les emplois jeunes, dans les cités, nous pouvons réussir avec ce contrat première chance. »

Point Presse du 05 Avril

Najat Belkacem en meeting à Grigny

Une autre France est possible, plus riche, plus prospère, plus juste, plus sûre et plus solidaire.




« Nicolas Sarkozy a raison, elle existe la France exaspérée, je la vois tous les jours, je la vois ce soir ici à Grigny. Nous sommes la France exaspérée, exaspérée par l'échec scolaire, par le mal logement, par la misère, par l'insécurité. Nous sommes la France exaspérée encore, dans cette campagne des chiffres du chômage maquillés, des bilans non assumés, des violences verbales et des coups bas, la France exaspérée de l'obsession ethnique du candidat UMP, exaspérée par les tentatives d'opposer les Français les uns aux autres, par les stigmatisations offensantes des chômeurs, des fonctionnaires, des immigrés, des malades. La France exaspérée par cinq années de régression sociale. »

« Je comprends les préoccupations et même la désespérance de certains Français, en particulier des plus jeunes. Je viens vous dire, parce que je ne crois pas à la fatalité, qu'une autre politique est possible, qu'une autre France est possible, plus riche, plus prospère, plus juste, plus sûre et plus solidaire. »

« Cette autre France, cette République nouvelle, Ségolène Royal la porte en elle, elle en porte le projet de ville en ville, sans relâche depuis des mois. Ce projet c'est le vôtre, c'est celui dont notre pays a besoin pour se remettre debout. »

« L'emploi des jeunes est au cœur du pacte présidentiel grâce au droit à un premier emploi, à la création de 500.000 emplois tremplins et au « contrat première chance ». On ne peut pas se contenter de clamer qu’il faut travailler plus pour gagner plus comme Marie Antoinette clamait « ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche » ! Il faut faire confiance à cette jeunesse bouillonnante, entreprenante qui est une chance pour la France. »

jeudi 5 avril 2007

Ségolène Royal en meeting à Bordeaux


A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 avril, je ne m'adresserai exclusivement qu'aux Français.
"Je veux incarner jusqu'au bout cette République du respect, porter jusqu'au bout l'élévation du débat présidentiel, parce que les Français veulent choisir avec leur intelligence en toute connaissance de cause. C'est pourquoi, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 avril, premier tour de l'élection présidentielle, je ne m'adresserai exclusivement qu'aux Français" et "je refuserai de répondre à toutes les attaques, d'où qu'elles viennent", annonce Ségolène Royal devant plus de 10.000 personnes.

Je ne veux "pas laisser le débat présidentiel se tirer vers le bas", explique la candidate socialiste, qui veut "oublier les agressions verbales de la droite". Elle demande à ses partisans de veiller à ne pas laisser "déformer" ses propos. "Je compte sur vous, chaque fois que vous entendrez une déformation de mes propos, pour y répondre avec sérieux, avec pédagogie, pour expliquer". Il ne faut pas "laisser vilipender la vision de la France que je porte et cela m'aidera à défendre davantage le pacte présidentiel qui va porter le changement profond dont la France a besoin et qu'elle attend".

"J'ai déjà remis au point un certain nombre de choses".

Ségolène Royal invitée de I-Télé

Ségolène Royal précise que le "contrat première chance" qu'elle veut créer pour les jeunes sans qualification s'appuiera sur des dispositifs existants :"Le jeune est pris dans l'entreprise avec un tutorat d'accompagnement et, au bout de trois mois maximum, soit il est intégré dans un contrat d'apprentissage, soit le jeune devient immédiatement efficace, et cette période d'essai se transforme en contrat de travail, soit il est en contrat de professionnalisation".

Elle rappelle ensuite :"A quelques jours du premier tour de la présidentielle du 22 avril prochain, je suis en dialogue direct avec les Français. Je le fais en femme libre. Je ne suis liée à aucun pouvoir économique, aucun pouvoir d'argent, à aucun groupe de pression. Je n'ai personne à placer, et je me situe, maintenant, au-dessus des partis politiques, même si j'ai l'appui de trois grands partis de gauche, mais je m'adresse aujourd'hui à l'ensemble des Français".

"Je suis forte de ce pacte présidentiel que je propose".

Interrogée sur le soutien de Yannick Noah, Ségolène Royal répond : "Je suis très heureuse de ce soutien, il ne m'en avait même pas informé. C'est encore plus précieux lorsque ce sont des initiatives qui sont prises sans même qu'il y ait des contacts préalables".

"Yannick Noah est un grand sportif. C'est toujours le symbole du courage. C'est quelqu'un d'engagé dans les causes humanitaires dans lesquels les jeunes se reconnaissent, c'est un soutien précieux que j'apprécie à sa juste valeur".

Vers une société de la connaissance ouverte



Michel Rocard a remis ce matin à Ségolène Royal son rapport sur les enjeux du numérique
Ségolène Royal avait commandé ce rapport il y a un mois à Michel Rocard, qui a joué un rôle déterminant dans la bataille au Parlement européen contre la brevetabilité du logiciel. Michel Rocard, entouré d'une équipe de dix personnes, a établi un diagnostic et formulé 94 recommandations. Ce rapport est accessible sur desirsdavenir.org.Une source d'emploisLe numérique est trop souvent associé à une menace pour les industries culturelles. En réalité, il nourrit déjà des secteurs culturels entiers et est source de création de dizaines de milliers d'emplois. Le rapport préconise plusieurs mesures pour encourager ces emplois et donner vie à un véritable plan numérique : crédits d'impôts, soutien aux PME, logiques de type « business angels », soutien à la Recherche & au Développement, etc.
Internet pour tous. Internet et le numérique permettront aux particuliers et aux petites structures d'entreprendre et d'exercer la citoyenneté de demain. Le rapport formule plusieurs recommandations afin d'atteindre un objectif de 75 % des foyers équipés d'un ordinateur et connectés à internet : un tarif social de l'accès haut débit d'environ 5 € / an et le financement d'un ordinateur portable pour 100 000 étudiants (sous condition de ressource).Une chance pour la cultureSoucieux d'assurer une juste rémunération des artistes, de dynamiser l'emploi dans ce secteur et de garantir la liberté des internautes, Michel Rocard a prôné une large concertation sur le sujet.

Surendettement: l'INSEE confirme le diagnostic de Ségolène Royal


Communiqué de Didier Migaud


Le plan de lutte contre le surendettement et les abus liés aux frais bancaires présenté par Ségolène Royal s’appuie sur un constat que vient de confirmer l’INSEE dans son étude sur l’endettement des ménages : début 2004, 1,8 million de ménages étaient en situation de risque de surendettement.

Parmi ces presque deux millions de foyers, un trop grand nombre basculent dans le surendettement puisque les nouveaux dossiers traités par la Banque de France sont de 140 000 par an.

Or la spirale du surendettement est trop souvent déclenchée par la multiplication de frais bancaires en cas d’incidents de paiement et le développement à outrance du crédit revolver, qui oblige les plus modestes à consacrer une part toujours plus grande de leur revenu au remboursement de ces crédits.

Ségolène Royal a donc raison de se préoccuper de cette situation, susceptible d’entraîner des désordres économiques et sociaux très déstabilisants pour les foyers concernés.

Le développement du crédit à la consommation ne peut pas être la solution pour permettre aux ménages modestes d’accéder à certains biens de consommation. Surtout lorsqu’une grande partie des emprunts est confisquée par des frais bancaires ou des taux d’intérêts trop élevés. C’est la revalorisation des salaires, à commencer par le SMIC, qui doit permettre d’améliorer le pouvoir d’achat.

Les réponses apportées pour compléter la loi Neiertz de 1989 ne suffisent manifestement pas à enrayer le surendettement. De même, les tentatives récentes et limitées de restreindre les abus bancaires ne sont toujours pas entrées dans les faits et sont trop partielles pour être efficaces.

Il est donc souhaitable et nécessaire, comme le propose Ségolène Royal, de plafonner les frais bancaires en cas de chèque sans provision et de trouver un juste équilibre dans les relations entre les organismes prêteurs et leurs clients.

Ségolène Royal participe au débat "Ce que veulent les femmes".





"Le temps des femmes est venu et j'espère que les Français auront cette audace pour l'élection présidentielle", déclare Ségolène Royal au débat organisé à Sciences-Po Paris par le magazine Elle.

"Lorsque la cause des femmes progresse, c'est aussi la cause des hommes qui progresse, c'est la cause de la société tout entière qui progresse".

"Je n'ai jamais renoncé à ma féminité pour ressembler à un homme, je ne vois pas pourquoi il faudrait ressembler à un homme pour être prise au sérieux".


"Je ne me demande pas s'il faut être plus ou moins féministe, ressembler à ceci ou à cela, se déguiser comme ceci comme cela, je fais les choses comme j'ai envie de les faire, en toute liberté".

Invitée à préciser les trois premières mesures qu'elle prendra en faveur des femmes, Ségolène Royal rappelle qu'elle fera, sitôt élue, adopter par le Parlement une loi-cadre contre les violences faites aux femmes, notamment conjugales, en précisant que "les grandes lignes de ce texte sont déjà rédigées".

Elle mettra également en place "un service public de la petite enfance" pour les moins de trois ans avec les collectivités territoriales (crèches municipales, associatives, classes passerelles...) et rendra la scolarité obligatoire dès trois ans. "Dès la rentrée de septembre, les écoles maternelles ne pourront ainsi plus refuser les enfants de trois ans".

Par ailleurs, la candidate socialiste fera entrer au Panthéon les cendres de la révolutionnaire Olympe de Gouges, figure du féminisme et du combat contre l'esclavage et auteure de la déclaration des droits du citoyen et de la citoyenne en 1791, morte guillotinée en 1793.

François Hollande en meeting dans le Var


François Hollande estime que Nicolas Sarkozy " sait bien que sur son bilan il est en position de faiblesse et il instrumentalise l'immigration et l'invective pour tenter de le dissimuler".

"Nicolas Sarkozy est le sortant de cette élection : pourquoi ne dit-il pas qu'il est fier de son action? Il dit qu'il faut rompre mais avec qui, avec lui-même ? Le chômage n'a pas baissé, les inégalités se sont creusées, l'endettement public n'a jamais atteint ce niveau".

Il appelle à voter dès le premier tour de la présidentielle pour Ségolène Royal, "la seule à incarner le changement" et ajoute "nous, nous ne voulons plus jamais revoir ça", en faisant allusion au premier tour de la présidentielle de 2002 qui avait vu Lionel Jospin écarté de la suite du scrutin.

Revenant sur les incidents de la gare du Nord, le premier secrétaire du PS rappelle que "c'est la gauche qui a la réponse à la question de la sécurité parce qu'elle raisonne globalement de la prévention jusqu'à la répression, de l'éducation jusqu'à la dissuasion. Si on veut lutter contre les brutalités et les violences, il faut d'abord agir sur les causes: la misère, la pauvreté, les ghettos, les discriminations".

Il accuse le candidat UMP de vouloir engager "un démantèlement et du code du travail avec sa proposition du contrat unique, et du service public en voulant ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux, et de la protection sociale" en préconisant une franchise de remboursement des soins.

"C'est un système à plusieurs vitesses qu'il veut instaurer, où certains auront la CMU, d'autres hésiteront à se faire soigner tandis que certains pourront se payer des assurances privées. Les Français ne veulent pas de cette société-là, de l'indigence pour les plus pauvres et de l'assurance pour les plus riches, une société à l'américaine où la carte de crédit remplace la carte de santé".

François Hollande affirme que le contrat première chance proposé par Ségolène Royal est "une formule exceptionnelle uniquement destinée aux 200.000 jeunes sans formation qui n'ont aucune chance d'embauche", ce qui le différencie du CPE que le gouvernement a tenté d'instaurer en 2006.

Entretien de Ségolène Royal dans Sud-Ouest


Appelant les Français à voter, Ségolène Royal indique qu'elle "s'adresse à tous ceux qui veulent une France juste et forte. Je suis désormais en dialogue direct avec les Français et je n'ai pas à négocier avec les appareils politiques".

"J'ai regardé ce qu'il y avait dans le projet du PS, j'ai pris ce qui me paraissait important et surtout j'ai écouté plus de trois millions de citoyens qui se sont exprimés en réunion ou sur mon site dans le cadre de la démarche participative".

A propos de la campagne électorale, elle estime qu'"il y a eu une phase transitoire" et qu'à "un moment, il a fallu que je compose", "puis que j'assume ma liberté sans être enfermée dans le parti et que je prenne mon envol".

Interrogée sur la place qu'aurait François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, en cas de victoire, Ségolène Royal répond : "Par pudeur, je n'aborde pas cette question, ce n'est pas une affaire familiale". "Le seul critère est celui de la compétence".

Sur la polémique sur son patrimoine et sur l'estimation de sa villa de Mougins, la candidate socialiste précise: " C'est une vieille histoire. Ce pavillon des années 60 n'est pas à vendre" et dénonce "un coup bas de plus dans la campagne électorale". Les experts cités lundi soir dans une émission sur France 2 qui ont mis une nouvelle fois en cause l'estimation de cette maison : "ont menti pour des raisons politiques. Ils n'ont jamais visité les lieux".

Ségolène Royal rappelle qu’elle "n'est pas comme un autre candidat qui se prétend exploitant agricole alors qu'il fait de la politique à plein temps", visant François Bayrou.

mercredi 4 avril 2007

Ségolène Royal rencontre des élèves infirmières à Lyon


Je m'oppose fortement aux franchises médicales, qui ne sont que la première étape de la privatisation de la Sécurité sociale.

Ségolène Royal rencontre des élèves infirmières à Lyon.


"Il n'y a rien de plus inhumain en matière de santé que le libéralisme, la France n'est pas condamnée à cette santé à plusieurs vitesses qui semble gagner du terrain".

"Je m'oppose fortement aux franchises médicales, c'est-à-dire aux déremboursements généralisés qui ne sont en fait que la première étape de la privatisation de la Sécurité sociale".

Ségolène Royal évoque "un candidat" qui "vient de proposer non pas une franchise mais quatre franchises sur les médicaments, sur les examens biologiques, sur les consultations et sur l'hospitalisation".

"Parce qu'il a été incapable de juguler le déficit de l'assurance-maladie, le pouvoir en place a choisi de le creuser en proposant l'augmentation des honoraires médicaux et d'en faire payer le prix fort aux familles et aux classes moyennes".

"Le pacte social est rompu", dit-elle, fustigeant "un mur sanitaire entre ceux qui ont les moyens et ceux qui ne les ont pas".

"Une société se juge à la manière dont elle prend soin de tous".Ségolène Royal dénonce "la mécanique de privatisation du service public hospitalier" menée par les gouvernements du président Jacques Chirac depuis 2002, pour se déclarer en faveur d'"un contrat social fort".

Refusant "le contexte bien dégradé" de la santé publique en France, "résultat d'une asphyxie programmée", la candidate socialiste affirme que "la solution n'est pas de revenir aux 39 heures" mais "d'attirer les praticiens libéraux à l'hôpital".

Pour cela, Ségolène Royal déclare vouloir "engager une réflexion sur les rémunérations médicales", dénonçant le fait qu'un praticien puisse être payé trois à quatre fois plus dans le privé que dans le public, "sans obligation de faire des gardes" et "avec la possibilité de sélectionner les patients".

Le co-directeur de campagne de Ségolène Royal a par ailleurs indiqué dans la journée que les forfaits de 1 euro sur chaque consultation médicale et de 18 euros pour les actes médicaux lourds seraient "à supprimer" en cas de victoire à l'élection présidentielle.

Jean-Louis Bianco ajoute qu'il faut "étudier toutes les mesures de financement possible" du système de soins, même s'il "exclu" toute TVA sociale, proposition du candidat UMP Nicolas Sarkozy."Il s'agit d'une hausse sur un impôt non progressif, donc injuste", et cela fait peser une menace "sur la consommation, qui est un des facteurs de la croissance".

Christiane Taubira en chat sur desirsdavenir.org


Nicolas Sarkozy ne parvient pas à s’élever à la hauteur d’un homme d’état.

Christiane Taubira en chat sur desirsdavenir.org


Invitée du chat de desirsdavenir.org, Christiane Taubira a dénoncé la "vision fragmentaire de la société" de Nicolas Sarkozy suite à une question posée par Sangoku.

"Il n’a pas cessé d’aggraver ce rapport du pouvoir au citoyen, un rapport de brutalité, de provocation et de violence. Il a pratiqué le mensonge à Clichy sous bois, il fait des amalgames odieux, il suscite la confrontation par une suspicion globale des habitants de banlieue, il démontre tous les jours qu’il ne parvient pas à s’élever à la hauteur d’un homme d’état. (...)Il faudra bien qu’il apprenne à voir et à admettre la diversité de la population française, il dépend de vous qu’il reste en formation et serait bien prématuré de lui confier le gouvernail. Laissons-lui encore du temps pour changer et changer encore !".

Antoine a lui rappelé dans sa question les propos de Nicolas Sarkozy à Nice : "Je veux dire aux Français qu’ils auront à choisir entre ceux qui aiment la France et ceux qui affichent leur détestation de la France".

Des paroles qui relève du "plagiat de Le Pen" pour Christiane Taubira.

Torpille 8 se demande lui si Nicolas Sarkozy n’est pas "le premier responsable de la faillite de la sécurité en France ? "

Une position partagée par Christiane Taubira et par "les syndicats de policiers(...) L'arnaque au résultat chiffré a mis en péril l'efficacité d'une police qui par ses contingents de proximité créés sous Jospin avait commencé à remailler le tissu social. La sécurité des Français est un droit et c'est surtout une condition du lien social et de la confiance dans la République. Il n'y a pas grand chose à dire sur le bilan de Sarkozy puisque l'Observatoire national de la délinquance dément son interprétation des statistiques disponibles. Le plus inquiétant est, que, se vantant de bons résultats alors que les violences aux personnes ont augmenté, il illustre son indifférence à la sécurité des petites gens plus soucieux de bomber le torse comme un sheriff bavard".

Antillais, souffrant de discrimination, kalimasta se demande "quelle pédagogie mettre en oeuvre pour rappeler à nos compatriotes de métropole que le français peut aussi être noir de peau ?"

Christiane Taubira demande "l'application de l'article 2 de la Loi Taubira sur l'insertion dans les programmes scolaires de l'histoire coloniale de la France" et souligne qu’il faut "des dirigeants politiques qui assument cette histoire telle qu'elle fût à la fois dans la violence du système esclavagiste et colonial mais aussi dans la grandeur de la philosophie des Lumières".

Blaise s’interroge lui sur "la position de Ségolène Royal par rapport à l'Afrique ?"

Pour Christiane Taubira, "Le rapport du pouvoir français aux pays d'Afrique francophone est compliqué. (…)Avec Ségolène Royal, nous avons des chances sérieuses de voir changer dans le fond les rapports entre la France et l'Afrique compte tenu de ses engagements forts contre la corruption en France et dans les relations internationales. (…) Elle a de plus sur l'autre candidat l'avantage de ne pas être héritière d'un parti au lourd passif dans les réseaux mercenaires, les circuits occultes, les retours de service, les cadeaux douteux, les amitiés compromettantes, les fraternités embarrassantes".

Ségolène Royal revient sur ses mesures en faveur des jeunes

Je veux construire une France qui fait confiance aux jeunes, qui leur ouvre les bras.

Ségolène Royal revient sur ses mesures en faveur des jeunes.


"Aujourd'hui, les jeunes n'ont plus leur juste place. Je veux construire une France qui leur fait confiance, qui leur ouvre les bras. La France doit se relever avec eux et pour eux", déclare Ségolène Royal, entourée de jeunes de la "Ségosphère", la branche jeunesse de Désirs d'avenir, lors du point de presse quotidien de campagne au siège du Parti socialiste.

"La meilleure manière de défendre la valeur travail, c'est de donner du travail aux jeunes".

Elle défend la prise en charge par les régions, pendant les six premiers mois, de la totalité du salaire et des charges des jeunes qualifiés embauchés dans des PME dans le cadre des "emplois tremplin" (500.000 prévus). "C'est une façon simple et directe d'alléger le coût du travail".

Elle évoque également le "contrat première chance" et le prêt à taux zéro (10.000 euros) aux jeunes souhaitant mener à bien un projet professionnel ou de formation.

"En contrepartie des aides publiques, je vais demander aux entreprises de tendre la main" aux jeunes.

La candidate socialiste rappele sa volonté de mettre en place une "carte santé jeunes" ouvrant droit à une consultation médicale gratuite pour les 16-25 ans, et d'accès gratuit à la contraception pour toutes les femmes de moins de 25 ans.

Au nom de la "Ségosphère", Flora Saladin s'est dite "choquée par les propos des Jeunes Populaires (UMP) affirmant que Ségolène Royal considère la jeunesse comme une maladie" parce qu'elle prévoit des aides spécifiques en leur faveur.

Libération des soldats britanniques


Libération des soldats britanniques

Communiqué de Ségolène Royal


Ségolène Royal exprime son soulagement et sa joie, après l'annonce de la libération des soldats britanniques retenus par la République islamique d'Iran. Elle se félicite que la raison et l'humanité aient prévalu pour aboutir à une solution réclamée par l'Union européenne, unanimement solidaire avec le Royaume-Uni.

Sarkosy n'a pas tous les droits


Monsieur Sarkozy doit se faire à l'idée que, comme tous les autres citoyens, il n'a pas tous les droits.

Communiqué de Vincent Peillon


Il faudra bien que Monsieur Sarkozy se fasse à l'idée que, comme tous les autres citoyens, il n'a pas tous les droits. Il n'a ni le droit de mentir volontairement et ehontément, ni celui d'injurier une grande partie de ses compatriotes pour les commodités de sa campagne, ni encore celui de faire une distinction entre les formes de violences, aucune n'étant acceptable.

Comme tous les citoyens, il a aussi des devoirs : celui d'être un peu plus humble au regard des fonctions qu'il a exercé, car c'est un piètre bilan que le sien après quatre années au ministère de l'Intérieur, celui d'être un peu plus maîtrisé dans ses expressions, au regard de la fonction à laquelle il aspire aujourd'hui.

Comme tous ceux qui transgressent les limites et les règles, il est normal qu'il ait subi un premier rappel à l'ordre. Il ne faut pas qu'il s'en étonne. Ce dont notre pays a besoin aujourd'hui, c'est de sérénité et de vérité. Aux propositions de Ségolène Royal, il serait bon qu'il oppose ses propositions, à ses arguments, qu'il oppose les siens, et qu'il cesse de donner le sentiment de fuir les vrais débats comme il fuit la responsabilité qui est la sienne dans la politique suivie depuis cinq ans.

Monsieur Sarkozy, qui se veut le porte-parole de la France exaspérée, devrait se méfier de n'être pas, en définitive, celui qui provoque, par sa brutalité et ses outrances, l'exaspération des Français.

35heures


Il y aura une négociation globale avec les petites entreprises dans le cadre d'un pacte de progrès.

Jean-Louis Bianco revient sur les 35h.


Le co-directeur de campagne de Ségolène Royal estime que si les 35h n'ont "pas été une erreur", elles ont créé "plus de problèmes que de solutions" dans certains secteurs.

"On peut dire à la fois qu'il s'agit d'une grande conquête sociale et que ça a posé des problèmes dans certaines entreprises".

Avec les 35 heures, "la France attire les investissements étrangers" et sa productivité du travail "est une des meilleures", relève-t-il, ajoutant que la réduction du temps de travail avait permis la création de "350.000 emplois".

Le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy, "qui dit tous les jours que les 35h sont une catastrophe, ne propose pas leur suppression".

"Il y aura une négociation globale avec les petites entreprises dans le cadre d'un pacte de progrès".

Les entreprises de moins de 20 salariés disposent en effet jusqu'au 1er janvier 2009 d'un régime dérogatoire aux 35 heures: elles ne majorent que de 10% le paiement des quatre premières heures supplémentaires (de la 36e à la 39e), au lieu de 25%.

Pour passer le cap de la fin de cette dérogation, il faut "un pacte entre pouvoirs publics, syndicats et petites entreprises".

Jean-Louis Bianco propose que des "délégués" puissent négocier, pour les syndicats, au niveau des "bassins d'emploi", les petites entreprises étant souvent dépourvues de représentants syndicaux.

Ségolène Royal dans le journal de 13h de TF1

Je suis un pur produit de la réussite scolaire et éducative.

Interview de Ségolène Royal dans le journal de 13h de TF1.


« Mes racines ce sont mes racines françaises, d’abord et en même temps avec cette chance d’avoir une ouverture sur le monde, puisque c’est vrai que je suis née au Sénégal. Mon père était militaire, donc avait été nommé en garnison dans ce pays. Et puis ensuite nous avons été mutés en Martinique, donc j’ai vécu aussi trois ans en Martinique et en même temps, ma famille est enracinée depuis des générations, puisque mon arrière-grand-père était ouvrier agricole dans les Vosges. »

«Très jeune, je crois que j’ai été accrochée très tôt par les débats politiques à la télévision, tout simplement parce que je ne viens pas d’une famille qui était très politisée, je vivais dans un petit village donc pas du tout dans les cercles du pouvoir. Et donc j’ai franchi une à une les étapes en saisissant les chances qui passaient et puis j’ai appris quand j’étais à l’université en Sciences Economiques, que l’Institut d’Etudes Politiques de Paris existait, j’ai passé le concours, j’ai été reçue. Et ainsi depuis de file en aiguille, je suis un pur produit de la réussite scolaire et éducative. »

Interrogée sur les personnalités politiques qu’elle admire, Ségolène Royal répond : « Je vais quand même citer une femme, finalement, peut-être Indira Gandhi, peut-être Louise Michel, aussi qui a appris aux femmes la liberté et la révolte, et voilà et puis peut-être des hommes politiques plus contemporains. Peut-être pour l’indépendance de la France, je citerais le Général de Gaulle et François Mitterrand. »

Sa priorité si elle élue sera « la bataille contre le chômage, ça c’est évident, donc tout de suite, c’est la réunion des partenaires sociaux, comme je m’y suis engagée, pour discuter tout de suite de la revalorisation des bas salaires et puis des réformes fiscales et sociales qu’il faut faire pour relancer l’emploi. »




Ségolène Royal :
Ségolène Royal : "Journal de campagne", TF1, Pernaud - kewego

Déclaration de Jack Lang


Il est invraisemblable qu’un ancien ministre de l’intérieur justifie la violence des manifestations contre des biens publics.

Déclaration de Jack Lang


Nicolas Sarkozy, a une étrange conception de l’ordre public. Il est invraisemblable qu’un ancien ministre de l’intérieur justifie, comme il l’a fait hier soir à Rennes, la violence des manifestations contre des biens publics et des forces de l’ordre.

Pour nous, quelque soit la légitimité des revendications, toutes les violences doivent être mises sur le même pied d’égalité et peuvent encourir les foudres de la loi.

Il y a une forme de complaisance démagogique de la part de Nicolas Sarkozy qui ne sied pas à un candidat à la Présidence de la République.

Pour Ségolène Royal, l’ordre juste et républicain s’applique à l’ensemble des citoyens.

Exclusion d'élèves de la cantine d'une école maternelle


Ségolène Royal s'élève contre l'exclusion honteuse de neuf élèves de la cantine d'une école maternelle

Communiqué de Ségolène Royal


Ségolène Royal s'élève contre l'exclusion honteuse de neuf élèves de la cantine d'une école maternelle du village de Maincy (Seine-et-Marne). Ces enfants, âgés de trois à six ans, ont été nourris au pain et à l'eau lundi, leurs parents ayant omis de régler d'avance les frais de cantine.

Il est impensable qu'aujourd'hui de très jeunes enfants soient pris en otages et soient traités de cette façon traumatisante pour eux. Les enfants ne doivent jamais être les victimes d'une situation dont ils ne sont pas responsables, comme le rappelle justement l'association locale des parents d'élèves.

Ségolène Royal demande que chaque situation soit traitée avec humanité et réaffirme le droit de chaque enfant à trouver dans l'École de la République la plus élémentaire des protections.

Appel de 27 économistes en faveur de Ségolène Royal

Ségolène Royal est la mieux placée pour remettre sereinement la France sur le chemin d'une nouvelle croissance, durable et partagée.

Appel de 27 économistes en faveur de Ségolène Royal


Nous sommes des économistes aux parcours divers et aux opinions variées travaillant dans des universités et des centres de recherche français ou étrangers. Nous sommes convaincus que pour redresser l'économie française et répondre aux défis du plein-emploi et de la préservation de l'environnement, plusieurs réformes fondamentales sont nécessaires.

Les politiques publiques doivent soutenir l'innovation, l'investissement, non la rente. Ces politiques doivent prendre pleinement en compte les objectifs du développement durable. Il faut attaquer l'échec scolaire à la racine, réformer les universités et offrir une formation professionnelle tout au long de la vie, car le capital humain est le déterminant fondamental de notre croissance. Pour réduire le déficit et redonner des marges de manoeuvre à la puissance publique, l'Etat doit devenir plus efficace, fixer des missions aux services publics et les évaluer. Les entreprises françaises doivent gagner en souplesse pour être compétitives, mais cette souplesse ne peut s'obtenir au prix de la précarité des individus. La négociation sociale doit jouer pleinement son rôle pour favoriser l'emploi et la progression du pouvoir d'achat des salaires. La fiscalité doit être simple, peser moins lourdement sur le travail et conduire à économiser les ressources naturelles. Les freins à l'activité économique des femmes doivent être levés.

Nous ne partageons pas nécessairement toutes les idées du pacte présidentiel de Ségolène Royal, mais nous soutenons sa candidature à la présidence de la République parce que son approche est la seule qui prenne en compte ces différents aspects.

Ségolène Royal veut investir massivement dans la recherche et l'éducation. Elle propose de limiter le nombre d'élèves par classe et d'augmenter les moyens des établissements dans les ZEP. Elle propose d'accroître l'autonomie et les moyens des universités, en contrepartie d'une exigence accrue pour le placement des étudiants et la qualité des recherches. Elle souhaite réformer l'Etat en mobilisant les fonctionnaires, et non en leur jetant l'opprobre. Elle veut mettre la négociation entre partenaires sociaux au coeur du système économique et diminuer d'autant les interventions législatives. Elle propose de créer un service public de l'emploi, qui sache accompagner, former et, quand il le faut, sanctionner les abus. Ces réformes permettront de concilier la souplesse des entreprises et la sécurité aux individus. Elle s'est engagée de longue date en faveur du développement durable, et ses convictions lui donnent dans ce domaine une crédibilité unique parmi les principaux candidats. Elle propose la création d'un service public de la garde d'enfants pour améliorer la situation des femmes sur le marché du travail. Elle choisit de stabiliser les prélèvements obligatoires et de réduire progressivement la dette publique pour financer ces réformes structurelles, au lieu de promettre des baisses immédiates.

Nous, signataires de cet appel, sommes convaincus que Ségolène Royal est la mieux placée pour remettre sereinement la France sur le chemin d'une nouvelle croissance, durable et partagée.

Les signataires de cet appel sont : PHILIPPE AGHION, professeur à Harvard ; JEAN-PIERRE ALLEGRET, professeur à l'université Lyon-II ; PHILIPPE ASKENAZY, chercheur au CNRS ; FRANÇOIS BÉLORGEY, chercheur à l'Ires ; ANDRÉ CARTAPANIS, professeur, doyen honoraire, Aix-Marseille ; GILBERT CETTE, professeur à l'université de la Méditerranée ; DANIEL COHEN, professeur à l'Ecole normale supérieure ; CHRISTINE ERHEL, maître de conférences à Paris-I ; MARC FLEURBAEY, directeur de recherche au CNRS ; JACQUES FREYSSINET, professeur émérite, Paris ; ANDRÉ GAURON, ancien conseiller de Pierre Bérégovoy ; BERNARD GAZIER, professeur à l'université Paris-I ; JEAN-FRANÇOIS GOUX, professeur, doyen honoraire, Lyon-II ; NATHALIE GREENAN, chercheuse au CNRS ; JÉRÔME LALLEMENT, professeur à l'université Paris-V ; PHILIPPE LANGEVIN, maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille ; CHRISTOPHE LAVIALLE, maître de conférences, Orléans ; EL MOUHOUB MOUHOUD, professeur à l'université Paris-Dauphine ; ROBERT LION, ancien directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations ; PIERRE-ALAIN MUET, ancien président de l'Association française de science économique ; THOMAS PIKETTY, professeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales ; THOMAS PHILIPPON, professeur à New York University ; MICHEL RAINELLI, professeur, Nice Sophia-Antipolis ; PIERRE RALLE, professeur associé, Paris-Dauphine ; ALAIN SAND, professeur, ENS Lyon ; PATRICK VILLIEU, professeur à l'université d'Orléans ; HÉLÈNE ZAJDELA, professeur à l'université Paris-Nord

Ségolène: rencontre avec les grévistes de PSA

Réactions point presse du 3 avril

Ségolène Royal sur Canal+

Ségolène Royal a tenu sur Canal+ a réagir aux propos de Nicolas Sarkozy qui l’accuse d’avoir utilisé à son égard le mot "ignoble".

"Monsieur Sarkozy a menti et un menteur est-il apte à devenir président de la République ?

Je n'ai jamais tenu de tels propos. Cet homme qui est vraiment prêt à tout et à dire vraiment n'importe quoi dans le cadre de cette campagne présidentielle, je pense qu'il faut que ça cesse".

Ségolène Royal a précisé avoir utilisé ce terme pour décrire "l'amalgame" entre immigration et identité nationale après la proposition du candidat de l'UMP de créer un ministère de l'Immigration et de l'identité nationale.

"J'appelle les Français à venir voter, à ne pas s'abstenir, et avec leurs voix, le 22 avril, je veux relever la France qui mérite beaucoup mieux que ce qu'elle a".

Ségolène Royal est aussi sur le livre de Nicolas Sarkozy et sa couverture bleu-blanc-rouge.

"Un candidat à l'élection présidentielle doit respecter les règles. Il y a une commission de contrôle des opérations électorales qui interdit aux candidats d'utiliser le drapeau français sur tous les documents de campagne.

Un livre publié dans le cadre d'une campagne électorale émarge aux comptes de campagne et la façon dont les couvertures sont affichées sont assignables à des affiches donc à des documents de propagande électorale.

La projection ou l'affichage de la couverture de ce livre n'est pas autorisée par la commission de contrôle et je regrette que monsieur Sarkozy ne respecte pas les règles démocratiques.

Je ne saisirai pas la commission mais je veux que les citoyens sachent qu'il y a des règles très claires. Je ne crois pas que l'ancien ministre de l'Intérieur puisse ignorer cette règle".

mardi 3 avril 2007

Un petit clin d'oeil






La chanson de Ségolène - Clip du tube officiel - kewego
La chanson de Ségolène - Clip du tube officiel - kewego

La chanson de Ségolène - Clip du tube officiel - kewego
La chanson de Ségolène - Clip du tube officiel "Tous avec toi"




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Les réponses du chat en direct avec Jean-Pierre Chevènement







Question posée par reclus :

Pensez-vous qu'il serait possible de mettre en place une police de proximité gérée en partie par les régions et les communes et dont l'Etat pourrait garantir une sécurité égale pour tous sur tous les territoires?

Jean-Pierre Chevènement: La police de proximité est un mode d'organisation de la police nationale, ce n'est ni une police municipale et encore moins une police régionale puisque la région n'a pas de compétence dans ce domaine. J'ajoute que j'ai fait voter une loi en avril 98 pour réguler les rapports entre les polices nationales et les polices municipales, loi qui a donné entière satisfaction. La police de proximité : ce n'est pas une simple police d'ilotage. Bien sûr, c'est une police sectorisée avec des commissariats de secteur dans les quartiers mais c'est surtout une police partenariale et polyvalente, à la fois police de sécurité publique et police judiciaire. Pour la définir simplement : c'est une police républicaine proche des citoyens, qui connaît la population et est connue d'elle. Elle combine à la fois la prévention et la répression. C'est cette police de proximité que Nicolas Sarkozy a abandonnée au profit d'une police d'intervention.

Question posée par lasagesseaupouvoir :

Monsieur Chevènement. Vous qui avez occupé les même fonctions que Monsieur Sarkozy, comment jugez vous le bilan de ce dernier et contez vous faire un commentaire dans la presse en vue de soutenir la voie proposée par Ségolène Royal en matière de sécurité ? Merci

Jean-Pierre Chevènement: Il y a un chiffre qui illustre malheureusement le bilan de Mr Sarkozy, c'est le nombre d'agressions que je condamne évidemment avec force contre les policiers. Ce nombre était déjà très élevé en 1999 : 5000 policiers blessés par an en service. Ce chiffre a atteint 11 000 en 2006. Il est largement lié au changement de la doctrine d'intervention policière (cf. supra).

Question posée par jérémie :

bonjour, comment comptez-vous restaurer le lien de confiance entre la police et les jeunes dans les quartiers tout en restaurant la sécurité? si la gauche ne joue que sur la prévention, elle laissera à la droite le plaisir de jouer avec les peurs des français...

Jean-Pierre Chevènement: La grande différence entre la gauche et la droite est que la gauche allie la prévention autant que possible et la répression autant que nécessaire. La droite sous M Sarkozy a privilégié la police d’intervention qui réagit à la commission des délits et dont la fonction est d’interpeller les délinquants. La prévention a été oubliée, M. Sarkozy a fait voter une loi sur la prévention en février 2007 . C’est tout dire…

Bien sûr il faut aussi une police à l’image de la population, politique qui a été lancée sous le gouvernement de la gauche et qu’il faut poursuivre. Enfin la situation des quartier n’est pas qu’une affaire de police faut-il le rappeler ?

Question posée par bigtouf03 :

bonjour monsieur Chevènement quand les citoyens recevront le pacte présidentiel ?

Jean-Pierre Chevènement: 13 millions de brochures sont actuellement sous presse.

Question posée par Anna :

Compte tenu de l'endettement de la France comment rendre toutes ces promesses crédibles ?

Jean-Pierre Chevènement: Ségolène Royal a tenu un discours réaliste, prévoyant d'abord de stabiliser le montant de la dette. Il est clair que la diminution de la dette dépendra largement des possibilités de la croissance. Je crois que Ségolène Royal libérera dans notre pays de vrais dés.

Question posée par baloubajl :

Bonjour : Vous savez bien que 80 P. Cent des lois et règlements qui régissent notre quotidien sont le lot des commissions bruxelloises. Vous, du MRC, opposé à Maastricht, que ferez vous pour permettre à notre pays, aux français de travailler, enfin, pour leurs intérêts bafoués ?

Merci.

Jean-Pierre Chevènement: Ségolène Royal a pris fermement position pour une Europe qui protège contre les délocalisations, qui soutienne la croissance et l’emploi en particulier à travers la politique de l’Euro. Elle a souhaité compléter en ce sens les statuts de la banque centrale, demander la mise en place d’un gouvernement économique de la zone Euro, un assouplissement du pacte de stabilité budgétaire pour déduire les dépenses de recherche du plafond des déficits autorisés. Enfin Ségolène Royal souhaite modifier les règles du commerce international à l’OMC pour prendre en compte les aspects sociaux et environnementaux qui aujourd’hui faussent la concurrence. Parmi les candidats, qui tient un discours aussi novateur et en même temps réaliste ? A ma connaissance aucun. L’élection présidentielle doit permettre de dépasser le clivage entre le Oui et le Non, pour poursuivre la construction européenne dans un sens favorable à la loi et à la protection sociale.

Question posée par marco :

Franchise remboursements maladie. Aujourd’hui Nicolas Sarkozy va plus loin, beaucoup plus loin, en annonçant que s’il est élu il mettra en place une « Franchise » c'est-à-dire un seuil annuel de dépenses en dessous duquel l’assurance maladie ne remboursera rien. Rien du tout. Franchise qui, pour mieux jouer son rôle de dissuasion de la consommation, ne sera pas remboursable par les assurances complémentaires, au moins dans un premier temps. Pourquoi n’y a-t-il pas de réactions ?

Jean-Pierre Chevènement: La franchise débouche sur un système de soin à plusieurs vitesses, elle remet en cause l'accès de tous à la santé, elle débouche sur un système d'assurances privées, la gauche doit affirmer clairement la nécessité de la solidarité pour financer le système de santé.

Question posée par peace126 :

que pensez vous de la déclaration de f Bayrou comme quoi il défends les idées de la gauche et pensez vous qu'il va appeler à voter au 2éme tour pour Mme royale

Jean-Pierre Chevènement: M Bayrou est une variante onctueuse de la droite. Lui et ses amis sont élus par la droite et n’ont jamais gouverné qu’avec la droite. Je ne connais pas une seule déclaration de M Bayrou qu’on puisse qualifier de gauche. Il est vrai que M Bayrou a un programme économique. La raison en est simple… il n’a pas de programme.

Question posée par AnneS :

Comptez-vous être plus combattifs face à l'agressivité de Sarkozy ? Ne faudrait-il pas mettre plus en évidence son refus d'assumer son bilan ? Un candidat qui refuse d'affronter la réalité de ses actions peut-il devenir président ???

Jean-Pierre Chevènement: Venez ce soir à mon meeting à Evry, 2 rue Robespierre!

Question posée par Zivou :

Tout d'abord permettez-moi de vous féliciter pour votre position courageuse lors de la première invasion de l'Irak, et vous serez certainement d'un précieux conseil à Ségolène Royal notamment en matière de politique internationale. Mais, alors que toutes nos craintes concernant l'ignoble politique étatsunienne se confirme, pourquoi ne pas la dénoncer avec plus de vigueur ?

Jean-Pierre Chevènement: Ségolène Royal a montré dans son intervention sur la Défense une grande cohérence vis-à-vis des engagements extérieurs de la France. Je lui fais confiance.

Question posée par goud :

Les salaries(é) victimes des délocalisation, pourquoi ne pas donner la possibilité de prendre leur entreprise en main en coopératif par des aides de l'Etat et des régions afin de préserver les emplois et la fabrication de leur produit.

Jean-Pierre Chevènement: Très bonne idée ! Il faut soutenir une coopérative de production. Qui peuvent être dans certains cas, une réponse aux délocalisations.

Question posée par Manuel Menacho :

Bonsoir, Pour vous le souverainiste, Ségolène brandissant le drapeau tricolore et entonnant la Marseillaise, le considérez-vous comme un sentiment patriotique ou une nécessité de flatter un certain électorat, au risque de flirter dangereusement avec les thèses xénophobes de Le Pen et Villiers ?

Jean-Pierre Chevènement: Il ne faut pas laisser les symboles nationaux à la droite et à l’extrême droite Le patriotisme républicain, fondé sur la valeur d’égalité, n‘a rien à voir avec le nationalisme et avec des idéologies inégalitaires comme le libéralisme de Mr Sarkozy ou la xénophobie de Le Pen. La gauche doit rassembler !

Question posée par Daniel :

Monsieur Chevènement, que pensez-vous de l'introduction d'une 'dose' de proportionnelle, à l'élection des députés ? N'y voyez-vous pas un risque sévère d'une déferlante de l'extrême-droite à l'Assemblée ? Merci

Jean-Pierre Chevènement: Pour moi 20% c’est le maximum, sinon on a un risque d’ingouvernabilité.

Question posée par jeanyev :

Si Ségolène est élue, accepteriez vous un poste de ministre et si oui, dans quel ministère? Merci de votre réponse.

Jean-Pierre Chevènement: Je ne suis candidat à rien, j’essaie de me rendre utile, comme tout le monde!

Question posée par benflasherbe :

Comment pensez-vous réagir aux comportements ignoble, d'"Iznogood" çà devient insupportable. Et quand est-ce que la presse sera-t-elle plus objective envers Madame Royale ??? merci

Jean-Pierre Chevènement: Ce soir à Ivry, demain à Marseille la Ciotat et Toulon. Jeudi à Chatenois-les-Forges, vendredi à Tournus en Saône et Loire. La presse sera plus objective envers Ségolène Royal, lorsqu’elle aura changé de propriétaire !

Question posée par Spinnaker :

J'ai voté pour vous en 2002 et NON au TCE et je soutien Mme Royal dans votre sillage...

Je pense que LA mesure clef de voute de toute réforme institutionnelle devrait être un VRAI Référendum d'Initiative Citoyenne, c'est à dire qu'un certain nombre de citoyens puissent proposer un texte à soumettre non pas à l'assemblée nationale mais bien au peuple tout entier par Référendum. Les Suisses ont ainsi évité la privatisation de leur électricité. Ceci permet de passer enfin par dessus les politiques...

Jean-Pierre Chevènement: Ségolène Royal l’a prévu.

Question posée par Céline47 :

Pensez vous qu'une intégration réussie nécessite forcément l'assimilation des populations immigrées? Merci beaucoup.

Jean-Pierre Chevènement: L’immigration peut enrichir la personnalité nationale mais elle doit également s’y fondre.

Question posée par chris45 :

Sarko qui brasse tant avec l'identité nationale, a-t-il fait son service militaire, comment cet émigré a eu sa nationalité française.

Jean-Pierre Chevènement: Il est né en France, c’est normal.

Question posée par christophe :

Bonjour Mr Chevènement. Quelle est l'analyse au bout du compte qui conduit Mme Royal (et peut-être vous ?) à refuser le nucléaire civil à l'Iran. Ne doit-on pas accompagner cette décision avec une vraie politique extérieure empêchant l'Iran de déstabiliser le Moyen-Orient ? Si oui, laquelle ?

Jean-Pierre Chevènement: Vous avez raison, l’objectif final doit être de réintégrer l’Iran parmi les membres responsables de la communauté internationale.

Question posée par baïkal :

Bonjour, pourquoi la France, une fois recouvrée son indépendance relative, mais conservant et développant son Particularisme Social, ne tracerait-elle pas, avec la Russie, puis la Chine éventuellement, un pool Energétique, Technologique, et Ecologique.

Jean-Pierre Chevènement: Madame Royal a évoqué un partenariat renforcé avec la Russie pour le siècle à venir, cela se justifie pleinement pour des raisons énergétiques mais aussi politiques et humaines.

Question posée par hoang :

Monsieur, pensez-vous qu’il soit envisageable de renationaliser certaines entreprises (publiques notamment) qui ont été privatisées ces dernières années ? Cela permettrait-il ainsi un nouvel élan au Service Public, tout en donnant un coup de frein à la stratégie des fonds de pension que je qualifierais de « sauterelles » ? Cette mesure serait bien sûr à utiliser avec prudence afin de maintenir un investissement suffisant pour illustrer le concept gagnant – gagnant de Madame Royal.

Jean-Pierre Chevènement: Vous avez raison, il ne faut pas exclure des participations publiques, y compris à titre temporaire.

Question posée par Ségolène :

Quand Ségolène Royal viendra t-elle à Belfort? S'il vous plaît, ne notez pas mal ma question, car j'ai absolument besoin de savoir.

Jean-Pierre Chevènement: Le 13 avril à 12 heures, salle des fêtes...

Question posée par Ghyamphy :

Bonjour Jean-Pierre, il n'est que temps que Ségolène s'appuie sur l'accord MRC/PS pour renvoyer dos à dos François Bayrou et Nicolas Sarkozy sur la question de l'Europe ! La réorientation de la construction européenne conditionne la réalisation du pacte présidentiel ? Qu'en -penses - tu et qu'en pense Ségolène ? Bien à toi ! Koffi

Jean-Pierre Chevènement: Ségolène Royal a pris des orientations tout à fait claires sur la réorientation de la construction européenne. C’est un point essentiel, il correspond à notre accord.

Question posée par christophe de sete :

Mr Chevènement , que fera royal pour remettre de la discipline dans nos écoles, et remettre l'éducation en marche. merci a vous.

Jean-Pierre Chevènement: Elle nommera un bon ministre. Question posée par paulquent :

bonsoir, que propose la gauche pour les handicapés et le droit au travail. et a vendredi de vous voir a tournus (71).

Jean-Pierre Chevènement: Ségolène Royal propose la revalorisation de 5% dès le mois de juin des prestations pour les handicapés.

Question posée par JC :

Bonsoir, on parle de désertification rurale, mais les candidats ne vont que très peu dans les territoires comme dans l'Est par exemple. Est-ce délibéré ou simplement les circonstances??

Jean-Pierre Chevènement: Ségolène Royal s’est rendue en Champagne-Ardenne et à Strasbourg, elle sera le 11 à Metz, le 12 à Besançon et le 13 à Belfort et à Mulhouse.

Question posée par ZABALETA :

Je suis décidé à voter pour Ségolène qui j'espère sera élue ! avez- vous la même conception de la décentralisation que Ségolène en France bien sur?

Jean-Pierre Chevènement: Mettre de la cohérence, par exemple confier les collèges aussi aux Régions.