jeudi 5 avril 2007

François Hollande en meeting dans le Var


François Hollande estime que Nicolas Sarkozy " sait bien que sur son bilan il est en position de faiblesse et il instrumentalise l'immigration et l'invective pour tenter de le dissimuler".

"Nicolas Sarkozy est le sortant de cette élection : pourquoi ne dit-il pas qu'il est fier de son action? Il dit qu'il faut rompre mais avec qui, avec lui-même ? Le chômage n'a pas baissé, les inégalités se sont creusées, l'endettement public n'a jamais atteint ce niveau".

Il appelle à voter dès le premier tour de la présidentielle pour Ségolène Royal, "la seule à incarner le changement" et ajoute "nous, nous ne voulons plus jamais revoir ça", en faisant allusion au premier tour de la présidentielle de 2002 qui avait vu Lionel Jospin écarté de la suite du scrutin.

Revenant sur les incidents de la gare du Nord, le premier secrétaire du PS rappelle que "c'est la gauche qui a la réponse à la question de la sécurité parce qu'elle raisonne globalement de la prévention jusqu'à la répression, de l'éducation jusqu'à la dissuasion. Si on veut lutter contre les brutalités et les violences, il faut d'abord agir sur les causes: la misère, la pauvreté, les ghettos, les discriminations".

Il accuse le candidat UMP de vouloir engager "un démantèlement et du code du travail avec sa proposition du contrat unique, et du service public en voulant ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux, et de la protection sociale" en préconisant une franchise de remboursement des soins.

"C'est un système à plusieurs vitesses qu'il veut instaurer, où certains auront la CMU, d'autres hésiteront à se faire soigner tandis que certains pourront se payer des assurances privées. Les Français ne veulent pas de cette société-là, de l'indigence pour les plus pauvres et de l'assurance pour les plus riches, une société à l'américaine où la carte de crédit remplace la carte de santé".

François Hollande affirme que le contrat première chance proposé par Ségolène Royal est "une formule exceptionnelle uniquement destinée aux 200.000 jeunes sans formation qui n'ont aucune chance d'embauche", ce qui le différencie du CPE que le gouvernement a tenté d'instaurer en 2006.

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