vendredi 20 avril 2007

« Ségolène Royal va pouvoir réconcilier la France avec les banlieues. »

Ségolène Royal rencontre les représentants d'une centaine d'associations de quartiers venus lui apporter leur soutien.


"J'ai besoin de tous les jeunes et de tous les habitants des quartiers dans le pacte républicain que je veux construire avec eux. Je veux construire la France qui se relève avec vous car sans vous rien ne sera possible".

Refusant de tenir "un discours différent" pour certaines catégories de la population, elle estime que l'expression "les citoyens sont les meilleurs experts de ce qui les concerne" est "encore plus pertinente" dans les quartiers.

"Je veux m'appuyer sur ce mouvement associatif pour ne pas décevoir".

Elle dénonce la "formule toute faite" du "plan Marshall" pour les banlieues proposé par Nicolas Sarkozy. "C'est une façon de se moquer des gens, faire croire que les choses vont changer parce qu'on trouve un vocabulaire-chapeau. Ce n'est pas ma façon de faire".

"Je vois aussi que le candidat de l'UMP ne peut toujours pas se rendre dans les quartiers puisqu'il était accompagné de plus de 300 policiers lorsqu'il est allé à Meaux".

"Les quartiers ont été déstabilisés par le recul des interventions de l'Etat" et "rien n'a été réglé depuis les récentes émeutes" de l'automne 2005.

Elle promet de lutter contre les discriminations, de préserver les services publics et de développer la responsabilité individuelle et rappelle ses propositions contre le chômage des jeunes et son souhait de créer une "police de quartier".

"La République a besoin de vous. Les quartiers ne sont pas un problème mais une solution aux problèmes de la France parce qu'il y a des réserves d'énergie, d'intelligence, de volonté".

Au nom des 100 associations, Brahim Abbou représentant l'association "Montpellier contre la violence" assure que Ségolène Royal "va pouvoir réconcilier la France avec les banlieues, donc 15 millions de personnes", et espère pouvoir fédérer 200 associations avant le second tour. "C'est un partenariat pour cinq ans, voire pour dix ans".

Le seul "hommage humoristique" qu'il veut rendre à Nicolas Sarkozy est qu’il a réussi, par son action au ministère de l’Intérieur "à faire se politiser des associations".

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