mercredi 18 avril 2007

Le salariat féminin c'est le prolétariat d'aujourd'hui.

Ségolène Royal s’exprime sur la grande distribution.


Ségolène Royal dénonce les "suppressions d'emplois" dans ce secteur, notamment par le biais de processus d'automatisation des caisses.

"On ne peut pas accepter de ce secteur qu'il supprime des emplois" affirme-t-elle en rappelant que l'ancien PDG de Carrefour Daniel Bernard était parti avec une enveloppe de 38 millions d'euros qui "correspond à 2.500 emplois payés au SMIC alors que les bénéfices de ce groupe ont augmenté de 58% pour atteindre 2,3 milliards d'euros".

Elle souligne "l'insupportable contraste entre les parachutes dorés, les retraites chapeau et le niveau de rémunération des salariés" et estime qu'il faudrait que "soit appliqué le principe selon lequel les entreprises qui font des profits et licencient devront rembourser les aides publiques", en l'occurence les allègements de charges sur les bas salaires.

Cette mesure pourrait s'appliquer "pourquoi pas, depuis le début de l'embauche des salariés licenciés ?"

Il faut que "la négociation sociale s'empare de ce sujet".

Les grands groupes "sont dans une logique d'élimination des salariés. Le salariat féminin c'est le prolétariat d'aujourd'hui", "il faut que le progrès technique aboutisse toujours à un progrès social. Voilà le nouveau modèle de croissance que j'entends promouvoir".

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