lundi 9 avril 2007

Ségolène Royal en réunion publique à Carmaux.

Jean Jaurès a assumé le devoir d'invention et s'est affranchi des dogmes.



"Ici à Carmaux, on sait ce que c'est que de lutter", rappelle Ségolène Royal dans l'ex-cité minière où Jean Jaurès s'est illustré dans la défense des mineurs en grève au tournant du XXe siècle.

Elle célébre Jaurès "révolté par la dure condition ouvrière de son temps" et qui "n'hésite pas à se ranger du côté de ceux qui luttent pour leur dignité".

Le député de Carmaux "dénonçait un système de métal qui traite les hommes comme une marchandise, moi je dis la même chose aujourd'hui".

Mais, Jean Jaurès est aussi celui qui "a assumé le devoir d'invention" et s'est "affranchi des dogmes". Aujourd'hui aussi, "n'ayons peur d'aucune idée, n'ayons pas peur d'avancer, répondons aux problèmes, au désespoir, mettons en mouvement nos intelligences collectives à l'abri de tous les dogmes".

C'est dans ce cadre que Ségolène Royal resitue le "Contrat première chance".

"J'ai le souci de l'efficacité" pour "ceux qui sont désespérés de quelque chose qui ne vient pas". "Avec moi, quelque chose viendra parce que j'aurai la force de bousculer tout ça et que j'ai compris vos impatiences".

Dans cette région où est parlé l'occitan, la candidate socialiste se déclare "favorable à l'enseignement des langues régionales" qui "enrichissent l'identité nationale". "Nous ratifierons la charte des langues régionales".

Elle s'est aussi prononcée pour "une Europe capable de protéger les siens d'une mondialisation mal maîtrisée", tout en se défendant d'être nationaliste. "Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, mais beaucoup y ramène", ajoute-t-elle, citant Jean Jaurès.

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