vendredi 13 avril 2007

Ségolène Royal en réunion publique à Besançon

"Lorsqu'on est candidat à la plus haute fonction de l'Etat, je crois qu'il y a un minimum de pudeur, de morale, d'exigence de vérité, de crédibilité. Comment peut-il être crédible demain en promettant tout le contraire de ce qu'il a fait ?".

Ségolène Royal rappelle que Nicolas Sarkozy, a "promis des choses invraisemblables" aux salariés d'Airbus qu'il a rencontrés le même jour à Toulouse. " M. Forgeard est parti avec la caisse: il leur a dit qu'il n'était pas d'accord , que tous les emplois seront maintenus. Mais qui était au pouvoir lorsque M. Forgeard a été nommé ? C'est M. Sarkozy ! Qui était au pouvoir quand le gouvernement actionnaire l'a autorisé à partir avec une cassette de huit millions d'euros? C'est M. Sarkozy ! Qui a osé nous répondre que l'Etat ne pouvait rien faire quand le plan de suppressions d'emplois a été connu ? Qui a autorisé en tant qu'actionnaire le plan Power 8?"

Elle estime que la méthode du candidat de l’UMP est "une méthode faite de brutalité, de mensonge, de ruptures, de fractures", lui opposant "la force sereine d'un changement efficace". Nicolas Sarkozy, représente "un Etat soumis au Medef, aux groupes financiers". "Moi, je veux être garante d'un Etat impartial qui diminuera son train de vie et garantira le pluralisme des médias".

Ségolène Royal dénonce "cette insupportable théorie où on va débusquer le gène de la pédophilie ou de la délinquance. Les pédophiles doivent se voir reconnaître leur responsabilité. Ils ne sont pas malades, ils sont des prédateurs d'enfants. Donc, ils doivent être poursuivis et condamnés en tant que tels".

Elle revient sur son "contrat première chance" pour les jeunes non qualifiés, l'appelant, "contrat nouvelle chance". Ce contrat, "nous le ferons". Dans une ville rendue célèbre par le conflit des horlogers de Lip il y a bientôt trente ans, elle rend hommage aux ouvriers qui "ont défendu leur outil de travail avec acharnement, avec audace" en continuant de travailler et de produire en occupant leur usine.

Pour rééquilibrer les rapports Nord-Sud et "réformer profondément l'aide au développement", Ségolène Royal prône "l'instauration d'une taxe sur les opérations financières".

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